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12 jours en Roumanie : Bilan et infos pratiques

Photo du rédacteur: MorganeMorgane

Après une semaine en demi-teinte en Bulgarie, nous arrivons en Roumanie. Nous étions impatients de découvrir ce pays, qui apriori ne fait pas rêver mais qui nous intriguait.

Nous sommes arrivés en Roumanie peu après midi le 15 avril. Nous sommes sortis de la Bulgarie très facilement et avons emprunté le pont du Danube pour atteindre la Roumanie.


Voici donc le bilan de nos découvertes, de nos impressions et ressentis, de ce que nous avons aimé ou pas et quelques infos pratiques. Nous avons apprécié découvrir ce pays aux multiples visages, même s'il ne se situera pas dans notre top 3 des plus belles découvertes. Il s'agit bien ici de notre expérience personnelle ;-)


Durée: 12 jours, du 15/04/23 au 26/04/23.

Nombre de kilomètres parcourus: 1461km, soit +/- 122km/jour.

Budget total: 639,46€, soit +/- 53€ par jour pour 5 personnes. Ce montant comprend absolument toutes nos dépenses quotidiennes, c'est-à-dire les courses, le carburant, les parkings, achats, activités,... On est même moins cher qu'en Turquie!🥳.


Voici la répartition (en €) de nos dépenses

En Roumanie, nous avons fait:

- 18,15km de randonnée (soit 1,5km/jour en moyenne)

- 7 fois les courses (parfois juste pour acheter du pain ou de l'eau😅)

- 2 pleins de diesel (à +/- 1,3€/litre) et 1 plein de GPL

- 1 vignette (achetée à la fin car nous n'étions pas au courant!)

- 5 activités payantes

- 2 parkings de jour payants

- Aucune nuit payante

- 1 machine à laver (laverie automatique)


Nous avons rencontré:

- des chats et des chiens errants

- beaucoup de cigognes et des rapaces

- des chevaux, des ânes, des poneys

- un ours!!!!


MAIS surtout:

- Une famille de voyageurs bretons, partis en même temps que nous (nous avions préparé notre voyage en se partageant des infos) et fans de BMX: Anaïck, Fabrice, Alix et Maëlle de @enroutemauvaisegraine

- Une famille de français, dans un grand bus kaki, sur un parking avec les @enroutemauvaisegraine

- Un couple de jeunes français, toujours sur le parking avec les 2 autres famille: Lisa et Tom, que nous reverrons un peu plus tard en Pologne.

- On a recroisé Jason et Marine, rencontrés en Turquie.


Ce qu'on a aimé (sans ordre de préférence):

- Architecture de Bucarest: Nous sommes arrivés à Bucarest depuis la frontière. Directement, nous avons été frappés par la superbe architecture des bâtiments. Ils ont tous l'air assez somptueux et ça nous perturbe un peu par rapport à l'image qu'on se faisait de la Roumanie. Les bâtiments sont grands, gros, avec de belles moulures ou sculptures sur leurs façades. Le Palais du Président est juste incroyable tellement il est imposant et travaillé. Il faisait mauvais quand on était à Bucarest, nous avons donc visité la ville un dimanche, sous la pluie, bien protégé dans notre camping-car.


- Les champs de Colza: C'est vraiment ce qui nous frappe ici en Roumanie! Ces énormes champs de colza, partout. Ça sent bon, ça sent fort... On ne peut pas rester indifférent face à ces étendues jaune vif. Les champs de colza feront partie de quasiment tous nos paysages lors de notre road trip en Roumanie.


- Les volcans de boue: Complètement surréaliste! Nous avions repéré cette "attraction" sur le compte Polarsteps d'autres voyageurs. On n'avait jamais vu ça! On arrive en haut d'une colline et on découvre un immense terrain bosselé entièrement en boue! On se promène, on regarde ces espèces de cratères qui crachent de la boue, qui bullent. On n'y met pas les pieds, parfois juste un doigt (vous voulez pas un whisky d'abord?). On s'enfonce, on glisse, on marche avec des chaussures qui pèsent 10kg et ont une semelle compensées de 5 cm d'argile collante! On a énormément ri en manquant de s'étaler dans la boue de tout notre long. On a adoré observer ces volcans, ils ne sont pas très grands mais il y en a vraiment beaucoup (il y a 2 sites, payants tous les 2. Nous avons choisi de visiter le site avec les petits volcans plutôt que le site principal avec un seul grand volcan). On en a vraiment bien profité et on est rentrés bien dégoutants!


- L'ours: Alors, ça!! On l'attendait avec impatience! On rêvait de voir des ours en liberté, dans leur environnement naturel. On savait qu'ils vivaient près de la Transfagaran road. On était dans la région mi-avril et les ours devaient avoir terminé d'hiberner. Nous avons donc fait toute une partie de la route en venant du sud du pays. La route est une route de montagne et à cette période, le col est toujours fermé. Nous sommes donc allés jusqu'à la barrière qui ferme la route et avons fait demi-tour pour dormir le long de la route. Malheureusement, nous n'avons pas vu d'ours pendant cette escapade. Du coup, un peu frustrés, on décide de faire cette route en venant du nord. Un grand détour est nécessaire pour atteindre la route. Nous avons beaucoup roulé avant d'y arriver. Une fois sur la route en venant du Nord, nous allons nous balader dans un "petit village de montagne" (entendre 3-4 échoppes pour touristes à un endroit de randonnées). Il y a toujours de la neige à cet endroit. Après la balade, nous décidons de dormir sur un des spots de la route. On espère toujours croiser un ours! Mais, encore une fois, pas de chance...

Finalement, en quittant notre spot pour reprendre la route vers Sibiu, nous repérons des crottes sur le bord de la route ainsi qu'une poubelle toute retournée. Du coup, on s'arrête, Oli et les enfants vont observer les cacas et Google nous dit qu'il s'agit bien de caca d'ours! Il semble assez frais. On décide de s'arrêter et d'attendre, car un ours ne devrait pas être très loin.


Et là... Surprise! Oli voit quelque chose bouger dans la forêt. Il s'agit bien d'un OURS!! Miracle! On y est enfin... Un ours est assis un peu plus haut dans la forêt et nous observe. Il pousse des cris, comme pour appeler d'autres congénères. Après quelques minutes à l'observer à travers les arbres, il se décide à descendre son talus, juste à côté de nous, pour atteindre la route. Une fois en bas, il se met à courir en longeant la route, sans même se soucier de nous.

C'était magique et intense. Nous étions en train de l'observer, au calme, sans un bruit, depuis notre camping-car. C'était dingue!

On apprendra un peu plus tard que les habitants des environs mettent les touristes en garde car les ours, qui sortent d'hibernation, sont affamés et peuvent être dangereux afin d'obtenir de la nourriture. Heureusement, nous n'avons eu aucun soucis de ce genre, mais il convient de rester prudents et de se renseigner avant de se rendre dans cette région.


- La Transylvanie: La région est connue pour y accueillir le célèbre château du Comte Dracula. Il s’agit en fait du château de Bran. Celui est très beau et mérite le détour. La visite est payante. À l’intérieur, on y découvre quelques expositions, de belles chambres meublées. On y trouve même un passage secret caché derrière une cheminée et qui nous emmène 2 étages plus haut dans une somptueuse chambre après avoir passé une porte dissimulée dans la bibliothèque. Le lien avec Dracula n’est perceptible que dans un petit grenier ainsi que sur l’arbre généalogique des habitants du château. On reste sur notre faim à ce niveau-là, surtout au vu de la pub qui est faite autour du vampire. Des expositions supplémentaires (salle de torture et sous-terrain temporel) nécessitent un ticket séparé (et donc un coût supplémentaire). A côté de ce château, la région est montagneuse et très naturelle. Les bâtiments sont construits en bois sombre et apportent un aspect lugubre surtout par temps pluvieux. La ville de Brasov est assez agréable et propose de nombreuses activités. Nous avons profité d’un superbe parc d'accrobranches à proximité du lac.


- Sibiu: Cette ville est une petite pépite, elle est célèbre pour les toits de ses maisons et surtout les fenêtres en forme d’yeux. On a l’impression d’être scruté par les bâtiments. La grande place et les rues piétonnes sont très chaleureuses. Il est possible de monter sur les remparts pour observer la ville en hauteur (à nouveau c’est payant). L’Eglise de Sibiu est aussi assez spectaculaire. On a visité Sibiu un dimanche, avec le soleil, et on a vraiment passé un bon moment. Il y avait un peu de monde, mais c'était très agréable.

- La mine de sel de Turda: C’est assez incroyable de pénétrer dans les entrailles de la terre et de voir comme l’homme tirait des ressources de ce gisement de sel. La profondeur est incroyable. Les murs sont noirs avec des rayures blanchâtres. On y voit des vieilles installations d’époques. On peut tester une chambre d’échos. Il s’agit d’une sortie plutôt insolite. L’endroit vaut le détour mais la politique de prix est désastreuse. On pense accéder à un parc d’attraction sous-terrain pour le prix d’entrée mais en réalité chaque activité est à payer séparément. A refaire, nous opterions pour les mines de sel polonaises.


Ce qu'on a le moins aimé:

- Le propriétaire du camping qui nous a menacés: Une des seules mauvaises expériences que nous avons eue. Nous logeons habituellement en pleine nature, mais nous avions besoin d’eau et pas moyen d’en trouver. Nous nous arrêtons alors dans un petit camping avec étang de pêche. Le camping est ouvert mais le propriétaire est absent. Nous lui téléphonons, entrons dans le camping vide et nous installons en l'attendant. Le propriétaire arrive un peu plus tard. Il nous demande alors 25€ juste pour passer la nuit, pas d’électricité, pas d’eau chaude, pas de connexion wifi… on hésite mais on accepte. Il repart et nous discutons entre nous, pour finir par nous dire que c’était trop cher par rapport aux services proposés. Nous décidons donc de lui téléphoner pour dire que, vu l'absence de services dont nous avions besoin, nous partons. Mais pendant ce temps-là, les enfants avaient pêché un poisson. Nous décidons donc d’en pêcher un 2e pour avoir assez à manger pour 5 et de payer le montant des poissons au propriétaire (nous avions vu le prix au poids). Ce dernier revient et pensait que nous étions partis. Il nous traite alors de voleurs sans qu'on aie pu expliquer quoique ce soit. Il reprend ses truites (qu'on avait déjà nettoyées) et nous demande de partir illico. Inquiets de la colère du patron, nous quittons carrément le village pour se poser sur le parking d’un village à plusieurs dizaines de kms de là. Une mauvaise expérience qui est peut-être en partie due à la barrière de la langue ou à une incompréhension mutuelle.

- Les mendiants: Ça faisait longtemps qu’on n'en avait pas vus, mais il y avait beaucoup de mendiants en Roumanie. Au bord de la route, en ville. On voyait des enfants remontant les files de voitures pour glaner de la nourriture ou de l’argent alors que les parents attendaient dans leur voiture sur une rue parallèle. Il y avait aussi de filles ou des femmes seules assises sur une chaise au bord de la route au milieu de nulle part, probablement de la prostitution. Le comble était sur le parking d’un supermarché où un homme assez bien portant est venu nous demander à manger. Je lui donne un bout de pain. Il me demande ensuite du salami pour accompagner son pain. Au bout de quelques minutes, nous voyons qu’il entre dans une voiture alors que sa femme et sa fille reviennent des courses avec un caddie bien rempli. Nous sommes éberlués par un tel culot.

- Le prix élevé des visites: Nous avons été surpris par le prix des visites par rapport au niveau de vie et au prix de la vie en général. Les châteaux roumains coutent assez cher et certains font payer l’accès par étage. Autrement dit, ça peut monter très vite. De plus, une fois que vous avez payé le prix d’entrée, celui-ci ne comprend pas l'entièreté de la visite et vous devez payer pour accéder à certaines zones que vous pensiez comprises (chambre de torture et couloir temporel à Bran, étage du château Cantacuzino (Nevermore Academy), activités de la mine de sel,…). Dans les mines de sel, outre le décor exceptionnel, il n’y a pas grand-chose à faire. En réalité, dans la salle principale, il y a un genre de parc d’attractions mais ce n’est qu’une fois arrivé tout en bas qu’on se rend compte que chaque activité de ce parc est payante individuellement. On frôle l’arnaque et la publicité mensongère.. On a le sentiment de passer pour un cochon payeur et que la moindre occasion est bonne pour vous soutirer de l’argent. Un peu décevant comme politique de prix.

Ce qui nous a surpris

- Les puits devant les maisons: Dans le sud du pays, il n’y a pas toujours l’eau courante. Dès lors, les habitants disposent de puits collectifs ou individuels. On voit ces cylindres de brique protégés par un petit toit placé devant les maisons.


- Les maisons colorées, souvent avec les rideaux tout fermés et des barrières tout autour des maisons: Dès la frontière et plus spécialement dans le sud de pays, on voit des belles maisons très colorées. Les limites des propriétés sont toujours matérialisés par des barrières et des clôtures. Peu de haies limitrophes. Les habitants semblent parfois barricadés dans leur maison: les rideaux sont toujours fermés, on ne voit absolument pas l'intérieur des maisons.


- Les tuyaux de gaz apparents: Assez inconcevable pour d’autres pays, ici tous les tuyaux de gaz sont apparents et longent les routes. Les conduites suivent les limites de propriétés et forment un demi-cadre autour des entrées des maisons. C’est probablement une raison de coût qui explique ce type de pose. Dans nos pays, les conduites de gaz sont enterrées.


- Les calèches: Il y a encore de nombreuses personnes qui se déplacent avec un cheval et un attelage. Ce mode de vie est encore bien présent, on a d’ailleurs vu des panneaux routiers interdisant l’accès des calèches sur les autoroutes.


- Les bâtiments abandonnés: On en croise régulièrement de tailles et de formes différentes. Ces bâtiments dénotent avec les maisons colorées et ajoutent un côté un peu lugubre.


- Les grosses voitures de marques allemandes: Une fois n’est pas coutume, on verra beaucoup de belles voitures allemandes neuves, surtout dans la capitale. Ce qui contraste assez fort avec les calèches et attelages qu’on trouve dans les campagnes.


- Pas beaucoup de voyageurs: La Roumanie ne nous a pas donné l’impression d’un pays très touristique. Cela vient peut-être de l’intersaison lors de laquelle nous l’avons visitée. Les activités hivernales étaient terminées et les activités estivales pas encore entamées.


- La vulcanisation des pneus: Pratique très peu courante en Europe de l’Ouest. Ici on recycle les pneus usés en y ajoutant une bande de roulement. Il s’agit d’un anneau de caoutchouc qui est collé sur la carcasse du pneu. Économique mais moins fiable qu’un pneu traditionnel. Surtout qu’outre la bande de roulement, la carcasse du pneu s’use aussi avec les kms…

- La différence entre le Nord et le Sud des Carpates: La chaine des Carpates sépare le pays en 2. On y perçoit aussi des grandes différences entre les 2 régions. Des maisons colorées au sud et plutôt des chalets en bois sombre dans le nord. Des plaines de colza dans le sud et des montagnes et forêts dans le nord. Mendicité plutôt dans le sud. Un pays avec 2 visages assez différents.


Infos pratiques pour circuler en camping-car

- Point d'entrée: Nous sommes arrivés par la Bulgarie depuis Roussé. Passage de frontière rapide. Il y avait un péage pour prendre le pont au-dessus du Danube. Nous sommes entrés en Roumanie avec nos cartes d'identité.

- Point de sortie: Nous avons quitté la Roumanie près de Satu Mare pour nous rendre en Hongrie.

- Les routes: Les routes roumaines sont payantes. Il faut acheter une vignette par internet.

- Monnaie: On paie en leu roumain (1€ = +/- 4,94 RON).

- Bivouacs: Le camping libre est légalement autorisé en Roumanie. Il faut cependant veiller à ne pas déranger les locaux et ne pas dormir sur les terrains privés.

- Sécurité: Nous nous sommes sentis en sécurité généralement partout dans ce pays (en dehors du camping où nous avons eu notre mésaventure).

- Internet: Nos forfaits belges couvraient la Roumanie.

- Eau et vidanges: Nous n'avons pas eu spécialement de problème pour remplir de l'eau. Nous avons trouvé des robinets assez facilement, près des églises ou sur des parkings. Nous ne buvions toujours pas l'eau de la cuve en Roumanie. Au niveau des vidanges, on est malheureusement toujours en mode "pleine nature" car nous ne trouvions pas d'endroit adéquat pour vider l'eau grise et les toilettes.

- Carburant: Beaucoup moins cher qu'en Belgique, en moyenne à 1,3€/ litre. Un peu plus cher qu'en Turquie, mais tout à fait correct.

- Gaz: Nous avons fait 1 plein de GPL.

- Courses: Les courses coûtent moins qu'en Belgique. Nous n'avons fait les courses que dans des supermarchés (Lidl). Nous avons dépensé 22,94€/jour pour nous 5 en courses.


Récapitulatif de notre itinéraire: 12jours / 11nuits

  • Jour 1: Route et Arrivée à Bucarest

  • Jour 2: Bucarest

  • Jour 3: Volcans de boue

  • Jour 4 et 5: Brasov

  • Jour 6: Nevermore Academy

  • Jour 7: Chateau de Bran

  • Jour 8 et 9: Transfagarasan

  • Jour 10: Avrig + Sibiu

  • Jour 11: Mine de sel de Turda

  • Jour 12: Route vers la Hongrie


Liste de nos activités avec des enfants en Roumanie

Ici, nous allons lister toutes les activités que nous avons faites avec nos enfants et nous allons vous donner notre avis et quelques infos...


- Plaines de jeux de Bucarest (Parcul Regele Mihai I al Românie): ❤️❤️❤️ - Gratuit

Les plaines de jeux dans les parcs de Bucarest sont vraiment très chouettes et variées. Les jeux sont adaptés à tous les âges et on peut vraiment y passer des heures! Un bon endroit pour défouler les enfants. Nous en avons fait plusieurs dans la ville.


- Volcan de boue: ❤️❤️❤️❤️❤️ - 10 RON (2,02€)

Une expérience vraiment géniale à faire avec les enfants, qui peuvent patauger dans la boue et se salir sans risquer de se faire gronder!

(Voir photos plus haut dans l'article)


- Parc Aventura Brasov: ❤️❤️❤️❤️❤️ - 260 RON (52,67€ pour les 3 enfants)

Nous avions repéré ce parc d'aventures sur google maps. Il était très bien côté et la météo annonçait un temps gris et pas très chaud. C'était l'occasion idéale pour faire de l'accrobranche. Plusieurs parcours adaptés aux âges des enfants sont disponibles. Emile était dans le parc pour les plus petits et pouvait faire 5 parcours différents, avec tyrolienne, escalade, équilibre,... Les 2 grands pouvaient réaliser d'autres parcours plus difficiles dans une autre partie du parc. Il était donc utile que nous soyons 2 parents afin de pouvoir suivre chacun un groupe. Les infrastructures sont top, le personnel est présent en grand nombre et est très avenant. Les enfants ont adoré cette journée!


- Nevermore Academy: ❤️ - 185 RON (37,5€)

L'arnaque du siècle! Nous pensions être élus les meilleurs parents du monde avec cette activité sur le thème de Mercredi Addams mais ça a fait un beau flop! Toute la publicité est basée sur la série, le jardin est parsemé d'affiches représentant des scènes de la série. Pour pouvoir accéder au château, il était obligatoire de réserver et de payer une visite guidée de groupe. Ce que nous avons fait. Sauf que jamais le guide n'a abordé le thème de Mercredi. Nous avons eu droit à presque 1h de visite sur l'histoire du château de Cantacuzino, ses habitants, sa notoriété, son architecture,... Autant dire, un peu barbant pour les enfants qui s'attendaient clairement à autre chose!


- Château de Bran: ❤️❤️❤️ - 140 RON (28,39€)

Nous arrivons au château de Bran dans l'après-midi. Nous avions lu que nous pouvions visiter les jardins du château sans payer l'entrée. Sauf que ce n'était finalement pas possible: le garde nous a obligé à payer l'entrée complète. Du coup, nous sommes entrés à l'intérieur du château... et nous avons bien fait! Les pièces sont aménagées et décorées de manière à rendre plus ludique et agréable la visite. On se projette beaucoup plus, on s'imagine vivre à cette époque. On ne parle pas vraiment de Dracula durant la visite, il n'y a donc rien qui fasse peur aux enfants. Une pièce au grenier est déconseillée aux enfants de moins de 16 ans, mais Olivier et Jules l'ont fait sans aucun soucis. Il n'y avait rien de traumatisant, on parlait juste à cet endroit de Dracula en diffusant des extraits des 130 films de vampires. La chambre de torture était payante en supplément, ainsi que le sous-terrain secret. Nous n'avons pas fait ces 2 pièces, nous ne savons donc pas si c'est adapté aux enfants ou non.


- Mine de sel de Turda: ❤️❤️ - 190 RON (38,55)

Nous avions hésité entre ces mines de sel et celles de Pologne, mais vu la différence de prix, nous avons opté pour celles-ci. Les photos et les avis des voyageurs déjà passés par ici étaient bons. L'endroit est assez dingue, très impressionnant. On traverse un gigantesque couloir taillé dans la roche pour accéder à différentes pièces. Il y a quelques pièces avec des outils, machines, chariots pour expliquer l'extraction du sel. Ensuite, il y a un grand escalier (ou un ascenseur) pour descendre dans la salle principale. Directement, on est surpris par le monde, le bruit. En effet, il y a beaucoup de classes de jeunes enfants qui sont ici et le bruit est donc assez important. Dans cette salle principale, on peut retrouver des activités dignes d'une fête foraine: billard, mini-golf, grand-roue, une plaine de jeux, un terrain de foot et de basket. Puis, à l'étage en-dessous, un plan d'eau avec des barques. Tout ceci était payant en supplément du prix de l'entrée.

Si vous envisagez de visiter cette mine de sel, prévoyez un pull (il fait assez frais, aux alentours de 12-15 degrés) et de quoi porter les jeunes enfants car le sol n'est pas praticable avec une poussette.

(voir photos plus haut dans l'article)


N.B. : Des vidéos et images supplémentaires sont disponibles sur notre compte Instagram. Toutes les stories faites lors de notre séjour ont été mises en story à la une (story permanente).





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